Mon livre

Depuis toute petite j'écris, cela a toujours été ma manière de m'exprimer, c'est tellement plus simple lorsque l'on ne peut pas être coupée, lorsqu'on perd nos moyens face aux autres... par écrit mes sentiments coulent comme les larmes coulaient sur mes joues... 

En effet au départ, dès l'âge de 11 ans, j'écrivais des poèmes noirs, très sombres, dans lesquels je décrivais mon mal-être, mes démons, mes craintes... 

Puis, découvrant l'amour, j'ai écrit beaucoup de poèmes dédiés aux hommes qui ont traversé ma vie

Puis un jour de mars 2013, je me suis réveillée débordante d'idées, je me suis assise devant mon ordinateur et ai commencé à tapper, sans m'arrêter. La vie, mes enfants, mon travail... je ne pouvais pas m'y consacrer à 100%... j'ai donc finalement laissé tombé. Un matin de mars 2014 (sans le faire exprès!) je me suis levée avec une imagination incontrôlable! J'ai ouvert mon fichier intitulé "Mon livre" et m'y suis remise, des heures durant, des jours durant (par intermittences évidemment) puis, ne trouvant LA bonne idée pour la fin de mon histoire, ayant lu et relu les passages écrits, je décidai d'abandonner pour l'heure... jusqu'à... et oui... mars 2015!!! Et toujours - je le jure - sans que cela ne soit fait exprès, je me remis à l'écriture de mon premier livre, cette fois jusqu'au point final. Motivée et décidée à voir mon premier roman édité, je téléchargeais (après maintes relectures) mon oeuvre sur un site internet par lequel il est possible de soumettre son récit à une maison d'édition. Et je partis en vacances. 

Deux semaines plus tard, au Sud de la France, sur une terrasse avec mon mari (qui ne l'était pas encore), mes enfants et mes beaux-parents, je reçus une alerte : Vous avez reçu un email d'Edilivre. 

Mon roman allait être édité!!!

Ne vous emballez pas... à part l'édition, tout était payant: la relecture, la correction, les caractères spécifiques, la couverture, image, photo, etc... 

Du coup je ne pris aucun supplément et décidai de publier mon livre gratuitement. J'avoue qu'avec le recul je le regrette, mais ma foi les regrets ne changent pas le présent!

Mon livre s'intitule : La vie en rêve par Marie Evéquoz (et oui je n'étais pas encore remariée)

Voici la quatrième de couverture: "Quand le poids de la culpabilité pèse trop lourd sur les épaules de Léa, ses rêves d'une vie plus simple se mélangent à la réalité... Comment savoir où se trouve la vérité ? Comment réparer le mal fait à cause de mauvais choix, et pour de mauvaises raisons ?"

 

Et si vous aimeriez lire un petit extrait, c'est cadeau :

 

Chapitre 1

Quelle chaleur! Léa est trempée, ses draps aussi... Etait-ce donc un rêve? Certaines parties étaient-elles réelles? Après s'être assise dans son lit et avoir vidé d'un trait le verre d'eau posé sur sa table de chevet, Léa essaie de rassembler ses esprits. Tout avait pourtant l'air si réel. 

Une bonne douche lui fera du bien, lentement, en s'étirant de toutes parts, Léa se dirige vers sa salle de bain. Elle allume la lumière puis se regarde longuement dans le miroir, c'est étrange, il lui semble que quelque chose a changé, sans pouvoir définir ce que c'est. Elle se dévisage, scrute chaque trait de son visage, elle a l'impression d'avoir vieilli, comme si son regard était fatigué. Mais qu'est-il donc arrivé cette nuit ? 

Elle allume l'eau chaude, la laisse couler le temps de se laver les dents et se glisse sous le jet d'eau brûlant de la douche, cette chaleur est si agréable... L'eau ruisselle sur son visage et tout son corps, elle reste ainsi de longues minutes à savourer cette sensation si relaxante, guidant tour à tour ses épaules et sa nuque sous la puissance du jet d'eau. 

Dans sa tête des bribes de rêves s'entremêlent, il y avait Louis, comme chaque nuit, il hante toujours ses rêves. Peut-être s'est-elle repassée la soirée d'hier, c'était vraiment sympathique, chaque soirée avec lui était géniale. Ils avaient été manger à l'Envers du Décor. Ce petit restaurant français décoré de photographies artistiques est l'un des préférés de Louis. Tout ce qui a trait à l'art en général lui plaît, il a toujours été artiste dans l'âme. 

Ils avaient passé la soirée à discuter de tout et de rien. à se raconter leur journée et leur semaine. Depuis quelques temps ils ne se voient plus aussi souvent qu'avant, ils ont chacun leur emploi qui leur prend beaucoup de temps et chacun leurs cercles d'amis différents aussi, même s'ils continuent de fréquenter leurs amis d'enfances, tout le monde a grandi et aujourd'hui s'ils arrivent à se voir une fois par semaine, c'est déjà bien... 

Léa se souvient que dans son rêve il y avait quelque chose d'étrange, sans être capable de savoir ce que c'est... Rien ne sert de continuer à y penser, de toute façon elle ne parvient que rarement à se rappeler de ses rêves! 

Elle sort de la douche, enroule une serviette autour de ses cheveux, se sèche le corps et se regarde à nouveau dans le miroir. C'est fou comme tout à l'air plus simple après une bonne douche ! Léa enlève les restes de maquillage qui ont résisté à la douche, s'habille et se dirige vers la cuisine. Comme chaque matin, elle se sert un grand verre de jus d'orange et le boit d'une traite. Sa maman dit toujours qu'un verre de jus d'orange le matin c'est de l'or qu'on donne à son corps! 

Elle cherche ensuite ses clés puis, au moment où elle pose la main sur son trousseau, elle entend un bruit. 

Plus qu'un bruit, cela ressemble à des pleurs. Ils viennent de l'intérieur de son appartement.

Paniquée, sans comprendre ce qui lui arrive, Léa essaie de déchiffrer les mots emmêlés aux pleurs. C'est un enfant qui appelle sa maman. Mais que fait-il chez elle? 

Sur la pointe des pieds, tremblante, Léa ouvre la porte de la chambre d'amis. 

Elle reste sans voix lorsqu'elle aperçoit une petite tête blonde qui la regarde avec de grands yeux bleus... 

- Maman! J'ai fait un cauchemar, lui dit la petite fille en pleurs. 

- Maman? Mais je ne suis pas ta maman... 

- C'est comme dans mon cauchemar, la petite se remet à pleurer de plus belle. Maman j'ai peur ! 

Léa décide de prendre sur elle et tente de rassurer la petite. Elle s'approche du lit et prend l'enfant dans ses bras. La petite se blottit contre elle et la serre du plus fort qu'elle le peut. 

- Dans mon cauchemar tu m'avais oubliée maman, j'avais tellement peur ! 

- Ce n'est qu'un cauchemar, calme-toi, tout ira bien. Le cœur de Léa bat à tout rompre. Est-elle encore en train de rêver? Elle touche ses cheveux encore humides, elle tente de se pincer discrètement mais rien n'y fait, elle ne parvient pas à se réveiller...

 

Si vous souhaitez lire la suite, vous pouvez soit le commander ici soit m'envoyer un message dans Renseignements.

 

Merci de m'avoir lue